Qu’est-ce que le restaking sur Ethereum ?

Le restaking s’impose comme l’une des innovations majeures dans l’univers Ethereum, à la croisée de la sécurité blockchain et de la génération de rendement dans la finance décentralisée (DeFi). Ce concept redéfinit en profondeur les interactions entre validateurs, protocoles et utilisateurs au sein de l’écosystème Ethereum. Alors que sa popularité s’accélère en 2025, il devient essentiel d’en comprendre les mécanismes, les bénéfices et les risques pour toute personne impliquée dans la DeFi ou dans les enjeux de sécurité blockchain.

Comprendre le restaking sur Ethereum

Jusqu’à récemment, staker de l’ETH consistait à verrouiller ses tokens pour participer à la sécurisation du réseau Ethereum, en échange d’un rendement annuel d’environ 4 %. Ces fonds restaient toutefois exclusivement dédiés à Ethereum.

Avec l’émergence du restaking, cette logique change radicalement. Les utilisateurs peuvent désormais "recycler" leur ETH déjà staké — ou des versions liquides comme le stETH ou le rETH — pour sécuriser non seulement Ethereum, mais aussi d’autres protocoles tiers bâtis sur son infrastructure. En pratique, cela signifie que vos actifs peuvent servir plusieurs réseaux simultanément, augmentant ainsi leur utilité et leur potentiel de rémunération [Guide CoinRank].

Au cœur de cette évolution se trouve EigenLayer, un protocole qui agit comme intermédiaire. Il permet aux validateurs de réengager volontairement leur ETH pour soutenir la sécurité de projets tiers appelés « services validés activement » (AVS). Ces AVS peuvent être des oracles, des systèmes de stockage décentralisé ou encore des ponts inter-chaînes — autant d’infrastructures qui récompensent les validateurs pour leur rôle sécuritaire [Blog Transak].

Pourquoi le restaking change la donne ?

Le restaking améliore à la fois les rendements pour les participants et la sécurité globale des nouveaux protocoles :

• Des rendements supérieurs : En plus des récompenses générées via le staking classique, les validateurs peuvent toucher entre 8 % et 12 % par an en cumulant les rémunérations issues des différents protocoles qu’ils contribuent à sécuriser [Guide CoinRank].
• Une sécurité mutualisée : Les projets émergents peuvent tirer parti du réseau robuste des validateurs Ethereum sans avoir à mettre en place leur propre système de validation. Cela abaisse considérablement les barrières techniques et encourage l’innovation dans l’écosystème [Guide débutant CoinGecko].
• Un impact haussier sur l’ETH : L’adoption croissante du restaking stimule la demande en ETH. Par exemple, suite à plusieurs annonces liées au restaking en mai 2025, le prix de l’ETH a progressé de 3,1 %, tandis que son volume d’échange a bondi de 10 % [Blockchain.News].

Restaking vs liquid staking : quelles différences ?

Bien que proches dans leur approche du staking, restaking et liquid staking remplissent des fonctions distinctes :

• Le liquid staking permet aux utilisateurs de bloquer leur ETH tout en recevant un token liquide (LST) en retour. Ce dernier reste échangeable ou utilisable comme collatéral dans l’écosystème DeFi — tout en continuant à générer des récompenses.
• Le restaking, lui, va plus loin : il permet aux actifs déjà stakés (qu’ils soient liquides ou non) d’être mis au service d’autres protocoles. Résultat : un rendement démultiplié et une contribution accrue à la sécurité globale [Blog Transak].

Quels sont les risques ?

Si le restaking offre des opportunités intéressantes, il expose aussi à certains risques non négligeables :

• Risque accru de slashing : En participant à plusieurs protocoles via le restaking, un validateur augmente ses chances d’être sanctionné (slashing). Un comportement défaillant ou malveillant sur un seul AVS peut entraîner une perte partielle des actifs engagés [Guide débutant CoinGecko].
• Course au rendement risquée : La quête de profits peut pousser certains acteurs à sécuriser des projets peu solides ou encore expérimentaux, augmentant ainsi le risque financier.
• Effet systémique sur Ethereum (Layer 1) : Vitalik Buterin a lui-même exprimé ses inquiétudes : si certains services finissent par dépendre trop fortement du consensus social d’Ethereum, cela pourrait créer une pression politique et technique en cas de dysfonctionnement majeur. Une mauvaise conception pourrait alors nuire à l’intégrité même du réseau principal.

Un écosystème en pleine expansion

En 2025, le restaking connaît une croissance fulgurante. EigenLayer continue de dominer ce secteur naissant tandis qu’un nombre croissant d’AVS voient le jour. Cette dynamique entraîne également l’émergence de tokens natifs liés au restaking et une intégration renforcée avec les applications DeFi. Si ces évolutions ouvrent la voie à de nouvelles stratégies financières, elles ajoutent également une couche supplémentaire de complexité. Les professionnels du secteur restent donc attentifs aux impacts potentiels sur la sécurité des réseaux et les modèles économiques DeFi [Guide débutant CoinGecko].

Sécuriser ses actifs lors du restaking

Comme toujours dans la DeFi, la priorité reste la sécurité. Si vous envisagez de vous lancer dans le restaking, équipez-vous d’un portefeuille matériel fiable pour protéger vos fonds et vos clés privées. Le portefeuille OneKey est une solution populaire offrant une compatibilité étendue avec Ethereum et ses applications décentralisées. Grâce à son firmware open source et son intégration fluide avec l’écosystème Web3, il vous aide à rester maître de vos actifs tout en explorant sereinement les opportunités offertes par le restaking.

Pour aller plus loin sur ce sujet complexe mais passionnant, n’hésitez pas à consulter le guide complet proposé par CoinRank ainsi que le guide débutant édité par CoinGecko.

---

Participez activement à la prochaine phase d’évolution d’Ethereum en combinant rendement intelligent et conservation sécurisée. Qu’il s’agisse de staking classique, de restaking ou d’exploration DeFi avancée, rappelez-vous : votre sécurité est votre meilleur atout — avec OneKey, gardez toujours le contrôle.